Impacts sur la politique
Nous assistons à une concentration sans précédent des entreprises de biotechnologies (pesticides et OGM) dans le monde: Monsanto et Bayer, Dow et Dupont, et Syngenta et ChemChina, qui contrôlent plus de 65% des ventes mondiales de pesticides et 61 % des ventes de semences commerciales, engendrant de graves conflits d’intérêts. Leur hégémonie et leur puissance financière permettent d’influencer les décisions politiques à l’aide d’une communication «agressive et non-éthique» comme le souligne la rapporteuse spéciale de l’ONU (1), et de porter atteinte à la construction d’une science indépendante aux services de la santé des populations et des écosystèmes.
L’évaluation des OGM et des pesticides associés est malheureusement influencée par l'industrie qui exerce un lobbying intense. Les différents paliers de gouvernements tardent à mettre en place des mesures visant à protéger la santé des populations, et à instaurer et promouvoir des alternatives à cette agriculture dépendante des pesticides et des OGM.
N’oublions pas que face à des politiques laxistes, les citoyen·ne·s ont le droit et le devoir d’exiger des lois et des règlements pour assurer le bien-être de la population et non le profit des entreprises. Vigilance OGM mène un travail assidu dans ce sens.