Pétition étiquetage OGM : les citoyens en attente de volonté politique

Pétition étiquetage OGM

les citoyens en attente de volonté politique

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Vigilance OGM dépose ce matin une nouvelle pétition signée par plus de 20 100 citoyens et citoyennes afin de demander la mise en place de l’étiquetage obligatoire des OGM au gouvernement du Québec.

Québec, le 7 novembre 2017 – Vigilance OGM dépose ce matin une nouvelle pétition signée par plus de 20 100 citoyens et citoyennes afin de demander la mise en place de l’étiquetage obligatoire des OGM au gouvernement du Québec. Cette pétition est aussi appuyée par plus de 220 organismes, fermes et entreprises qui souhaitent plus de transparence dans notre système alimentaire. Le sujet de la transparence fait aussi consensus parmi tous les partis de l’opposition au Québec qui sont en faveur du droit fondamentale de savoir ce que les québécoise et québécois mettent dans leurs assiettes.

« Nous sommes heureux de déposer aujourd’hui cette pétition signée par plus de 20 000 citoyens et citoyennes qui souhaitent savoir ce qu’ils consomment » déclare Thibault Rehn, coordinateur de Vigilance OGM. «Cela fait 15 ans que le Parti libéral a promis de mettre en place l’étiquetage OGM. Ce dépôt se veut un nouveau rappel de cette vieille promesse. »

« La traçabilité et la transparence sont les seules façons d’assurer la qualité et la constance des produits. On ne se base plus sur des tendances ou des promesses, mais sur des preuves » affirme le chef du restaurant Toqué! et porte-parole de la campagne, Normand Laprise.

Rappelons que cet été, on a appris l'arrivée du saumon génétiquement modifié (GM) non-étiqueté dans nos assiettes. Cela fait des Québécois les premiers consommateurs du monde d’un animal GM. Le Canada est l'unique pays au monde qui permet actuellement la vente de ce type de saumon.

Depuis un an, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) a consulté les consommateurs, des transformateurs, des distributeurs, des restaurateurs, des entrepreneurs agricoles et des pêcheurs en vue de sa nouvelle politique bioalimentaire. Alors que l’étiquetage obligatoire fut le plus demandé par les consommateurs, celui- ci ne semble pas être inclus dans la nouvelle politique à moins de dix jours du grand sommet de l’alimentation sera présent M Couillard.

«En 2017, le gouvernement Couillard n’a plus d’excuse pour ne pas inclure l’étiquetage obligatoire des OGM dans sa nouvelle politique bioalimentaire, affirme Thibault Rehn. En démocratie, il est temps que notre gouvernement écoute les citoyennes et citoyens du Québec. »