Les pesticides à base de glyphosate, dont le Roundup, sont les plus vendus au monde et au Québec. Ils sont devenus le symbole de notre dépendance aux pesticides, suite - principalement - à l’arrivée des premières plantes génétiquement modifiées (GM) qui les toléraient.
Plus loin que le glyphosate, c’est notre dépendance aux pesticides toute entière que nous condamnons.
L’urgence d’agir est là, autant pour nos agriculteurs que pour la biodiversité.
Depuis 1992, le gouvernement québécois vise une réduction de l’usage des pesticides et de leurs impacts sans pour autant mettre en place les actions nécessaires pour y arriver. Trente ans plus tard, face aux échecs successifs et après l’évidence des solutions simples, efficaces et peu coûteuses qui ont fait consensus lors de la commission parlementaire sur les pesticides de 2019, il est temps de passer à l’action.
Face au manque de courage politique et à l'influence des lobbys, Vigilance OGM lance donc la campagne #sortirduglyphosate pour mettre de la pression sur les différents paliers gouvernementaux en capacité d’agir.
Pour les convaincre, nous avons besoin de votre mobilisation :
signez le manifeste et participez aux futurs appels à l’action que proposera la campagne.
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HAUSSE DES SEUILS
LETTRE OUVERTE
Hausse de pesticides
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Breveté comme détartrant de chaudières et de canalisations.
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Breveté comme herbicide et début de la commercialisation du Roundup.
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Le glyphosate est
« potentiellement cancérigène », dit l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), mais ce statut est retiré sous la pression de l’agroindustrie. -
Le glyphosate est
« dangereux pour l’environnement », disent les autorités européennes. -
Des publicités vantent la qualité « biodégradable » du Roundup : publicités jugées mensongères lors de procès en 2007 et 2008.
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Homologation de la première plante génétiquement modifiée pour être tolérante au glyphosate.
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Le glyphosate tombe dans le domaine public.
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Les tumeurs sur les rats de l’étude de Séralini font mondialement la Une des journaux. La controverse commence.
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Le glyphosate est
« potentiellement cancérigène » et a un fort potentiel génotoxique, dit le Centre int. de la recherche sur le cancer. -
Un lobbyiste pro-Monsanto affirme que l’on peut boire du Roundup (mais refuse de le faire).
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« Les compagnies comme Monsanto sont plus puissantes que le gouvernement québécois » affirme le ministre de l’agriculture, M. Paradis.
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Les Monsanto Papers sont déclassifiés et démontrent que la compagnie connaissait le caractère toxique de son produit.
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Ré-homologation du glyphosate pour 15 ans au Canada sur la base d’études datant, pour la majorité, de plus de 15 ans.
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Depuis l'arrivée des OGM en 1996, l'utilisation du glyphosate en milieu agricole a doublé.
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Le Roundup et le Ranger Pro sont reconnus comme ayant causé le cancer de Dewayne Johnson par une cour de justice américaine.
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Bayer propose une entente hors cour de 10,5 milliards de dollars pour se défendre de quelques 95 000 accusations sur des cas de cancers potentiellement causés par le Roundup.
Ils ontsigné
CLAIRE BOLDUC, agronome et préfète de la MRC de Témiscamingue.
Ancienne présidente de l'Ordre des agronomes du Québec.
ÉRIC NOTEBEART, médecin urgentologue et vice-président d'Association québécoise des médecins de l'environnement (AQME)
LISE PARENT, écotoxicologue à l'Université TÉLUQ
MARIE-MONIQUE ROBIN, journaliste d'investigation et réalisatrice (Le monde selon Monsanto, le Roundup face à ses juges...)
ARNAUD APOTEKER, Délégué général de l'association Justice Pesticides
ANDRÉ COMEAU, Ph.D, généticien
YVES GAGNON, semencier pour Les Jardins du Grand-Portage