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Aujourd'hui, Vigilance OGM vous propose de vous mobiliser en envoyant un courriel pour participer aux consultations proposant l'augmentation des limites de résidus de glyphosate sur certains de nos aliments.

Pour se faire, nous vous invitons à copier-coller le message ci-dessous (n'hésitez pas à le personnaliser !)

Destinataire : hc.pmra.publications-arla.sc@canada.ca

En cc : justin.trudeau@parl.gc.ca et patty.hajdu@parl.gc.ca

En cci : communication@vigilanceogm.org

Objet : Glyphosate : non à plus de pesticides dans nos assiettes (PMRL2021-10)

Message :

À qui de droit,

Comme beaucoup de citoyen.ne.s, j’ai été scandalisé d’apprendre que Santé Canada proposait de doubler, tripler et pratiquement quadrupler les résidus « acceptable » de glyphosate dans certains de nos aliments. Cette décision va complètement à l’encontre de la science indépendante comme l’a analysé le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) qui a classé le glyphosate en tant que substance « probablement cancérigène pour les humains ».

Contrairement à Santé Canada, l’évaluation du CIRC s’appuyait sur des études indépendantes, révisées par des pairs et desquelles 70 % étaient positives. Il a donc conclu que l’exposition au glyphosate est génotoxique. Nous vous invitons donc à prendre en compte les 118 tests de génotoxicité sur lesquels le CIRC s’est basé. De plus, la littérature scientifique montre de plus en plus que les pesticides à base de glyphosate seraient des perturbateurs endocriniens et du microbiote intestinal.

Cette proposition ferait du Canada un pays plus laxiste que les États-Unis, l’Europe ou que la Chine, quant aux limites de glyphosate permises sur notre nourriture ! Cela va aussi complètement à contre-courant de la volonté des agriculteur.rice.s et des citoyen.ne.s de diminuer l’utilisation des pesticides. Comment justifier que Santé Canada se plie volontiers à la demande de Bayer ? Le rôle de Santé Canada n’est-il pas de défendre la santé de la population face à la cupidité des intérêts privés, qui ne pensent qu’en termes de profits ?

Au-delà de cette consultation, il est impératif que l’évaluation des pesticides se fasse uniquement sur la base d’études indépendantes revues par des pairs, ainsi que sur les formulations commerciales des pesticides auxquelles nous, citoyen.ne.s canadien.ne.s, sommes réellement exposés. Santé Canada a donc besoin d’une réforme urgente afin de mieux protéger la population et notre environnement, qui sont aujourd’hui sacrifiés pour le profit d’une minorité de multinationales.

Dans l’espoir que vous retrouviez l’essence de votre mission qui, je vous le rappelle, est de « prévenir et réduire les risques pour la santé individuelle et pour l’ensemble de l’environnement »,