Impacts sur l'agriculture
Après plus de 25 ans de cultures génétiquement modifiées et malgré toutes les promesses de l’industrie sur les avantages des OGM pour les agriculteur·rice·s, les faits démontrent que ces cultures GM contribuent davantage à soutenir quelques multinationales agro-industrielles que les producteur·rice·s. Force est de constater que l’on ne modifie pas les plantes dans le but d’augmenter les rendements ou les profits pour ces dernier·ère·s. En effet, 88 % des OGM sont créés pour tolérer un herbicide augmentant ainsi l’utilisation des pesticides et donc les profits des entreprises qui les vendent. Surprenamment, ce sont les mêmes qui vendent des semences OGM (1).
Les agriculteur·rice·s ne sont pas plus consultés que les consommateur·rice·s lors de l’approbation de nouveaux OGM par le gouvernement fédéral. Ainsi, l’approbation de nouveaux OGM ne répond pas aux besoins des uns et des autres, en plus d'entrainer des pertes économiques importantes pour celles et ceux qui cultivent notre nourriture. Récemment, l’homologation par le gouvernement fédéral de la pomme GM et de la luzerne GM, alors que les fédérations des pomiculteurs du Québec (2) et l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA) (3) s'y sont vigoureusement opposées, démontre bien que cette technologie vise uniquement à satisfaire les gains de quelques grandes entreprises.